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Le Conseil d'administration a convenu que la Sierra Leone a réalisé des progrès significatifs dans la mise en œuvre de la Norme ITIE 2016.

Decision reference
2019-46 / BM-43
Decision basis
2016 EITI Standard, Requirement 8.3 EITI Validation deadlines and consequences

Décision du Conseil d'administration

Le Conseil d'administration est arrivé à la conclusion suivante:

Le Conseil d'administration convient que la Sierra Leone a réalisé des progrès significatifs dans la mise en œuvre de la Norme ITIE 2016. Conformément à l'Exigence 8.3c, il sera demandé au Sierra Leone de prendre des mesures correctives avant la deuxième validation le 17 décembre 2020.

Le Conseil d’administration prend note des conclusions de la Validation concernant l'Exigence 1.2 sur la participation du collège industrie. Le Conseil d’administration reconnaît que le Validateur Indépendant et le Secrétariat International aboutissent à des évaluations différentes concernant l’exigence. Le Conseil d’administration considère que les progrès afférents à l’exigence 1.2 sont significatifs, mais souligne son attente de la démonstration de la part du Sierra Leone de progrès dans la résolution de l’action corrective liée à la participation du collège industrie lors de la deuxième Validation. Le Conseil a convenu de suivre les progrès réalisés dans la mise en œuvre des mesures correctives et de réexaminer les sujets lors de la prochaine Validation.

La mise en œuvre de l'ITIE en Sierra Leone a amélioré la disponibilité de l'information et renforcé le dialogue entre les parties prenantes. Le Conseil d'administration de l'ITIE salue l'engagement du gouvernement de la Sierra Leone dans la mise en œuvre de l'ITIE et les efforts de la Sierra Leone pour intégrer les dispositions de l'ITIE dans sa législation nationale. Le Conseil encourage le Sierra Leone à intégrer la divulgation systématique des données requises par la Norme ITIE dans les systèmes du gouvernement et des entreprises, en s'appuyant sur les rapports statutaires actuels des entreprises au gouvernement.

Le Conseil d'administration considère que l'engagement ferme du gouvernement en faveur de la mise en œuvre de l'ITIE n'a pas encore été suivi d'un engagement proportionnel de l'industrie et de la société civile. L'accent mis sur la réconciliation des recettes des industries extractives perçues au niveau national n'a pas encore été combiné aux efforts visant à clarifier les flux de recettes infranationaux, tant en termes de paiements directs que de transferts du gouvernement national. Le Conseil encourage le Sierra Leone à clarifier le statut de l'aide publique aux entreprises extractives, l'existence de tout accord de troc ou d'infrastructure et la portée des dépenses sociales obligatoires des entreprises.

L'ITIE peut contribuer à un diagnostic annuel de la gestion des activités d'octroi de licences, à clarifier la base des chiffres officiels de production et d'exportation de minéraux et en appuyant un débat public fondé sur des données probantes sur l'exploitation minière artisanale et à petite échelle. La Sierra Leone est tenu de veiller à ce que les données sur la propriété effective soient rendues publiques d'ici au 1er janvier 2020.

Le Conseil a déterminé que la Sierra Leone disposera de 18 mois, c'est-à-dire jusqu'au 17 décembre 2020, avant une deuxième Validation pour mener à bien les mesures correctives concernant les Exigences relatives à l'engagement de l'industrie (1.2), l’engagement de la société civile (1.3), la gouvernance du GMP (1.4), plan de travail (1.5), octroi de licences (2.2), participation de l’État (2.6), données de production (3.2), l'exhaustivité des données (4.1), les accords de troc et d'infrastructure (4.3), les paiements directs infranationaux (4.6), la qualité des données (4.9), les transferts infranationaux (5.2), les dépenses sociales (6.1) et le débat public (7.1), les principaux sujets de préoccupation étant la participation de l’industrie, la gouvernance des GMP, les accords de troc et d’infrastructure, les paiements directs infranationaux, les transferts infranationaux et les dépenses sociales.

Si la deuxième Validation ne conclut pas que le pays a accompli des progrès significatifs assortis d’améliorations substantielles concernant plusieurs exigences individuelles, le Sierra Leone s’exposera à une suspension, conformément à la Norme ITIE. Conformément à la Norme ITIE, le Groupe multipartite pourra demander une prorogation de ce délai ou encore demander à ce que la Validation commence plus tôt que prévu.

La décision du Conseil d’administration fait suite à une Validation qui a débuté le 1er juillet 2018. En conformité avec la Norme ITIE 2016, une évaluation initiale a été effectuée par le Secrétariat international. Les résultats en ont été examinés par un Validateur Indépendant, qui a présenté un projet de rapport de Validation au Groupe multipartite pour commentaires. Les commentaires du Groupe multipartite ont été pris en compte dans la version finale du rapport de Validation par le Validateur Indépendant, qui a réagi aux commentaires du Groupe multipartite. La décision finale a été prise par le Conseil d’administration de l’ITIE.

Mesures correctives et recommandations stratégiques

Le Conseil d’administration de l’ITIE a convenu que la Sierra Leone devra prendre les mesures correctives suivantes. Les progrès réalisés dans l’exécution de ces mesures seront évalués lors de la seconde Validation débutant le 17 décembre 2020 :

  1. Conformément à l'Exigence 1.2, le collège industrie doit s'assurer que les représentants au GMP et l'ensemble du collège industrie participent pleinement, activement et efficacement à tous les aspects de la mise en œuvre de l'ITIE. Pour galvaniser l'attention de l'industrie, le collège pourrait formaliser davantage son cadre consultatif en revitalisant la Chambre des mines, en veillant à ce que les objectifs de mise en œuvre de l'ITIE soient conformes aux priorités du collège industrie et en s'assurant que les préoccupations de l'industrie soient dûment prises en compte dans le GMP et les Rapports ITIE.

  2. Conformément à l'Exigence 1.3.a, toutes les parties prenantes de la société civile intéressées doivent être en mesure de participer pleinement, activement et efficacement au processus ITIE. Le collège de la société civile pourrait souhaiter formaliser d’avantage son engagement dans le processus ITIE, afin de renforcer la coordination entre les membres du GMP et le collège au sens large. Le collège  est également encouragé à veiller à ce que toutes les politiques, règles et documents convenus soient publiés en ligne et régulièrement partagés avec l'ensemble du collège. Ils souhaiteront peut-être s'assurer que les canaux de communication sont formalisés et régulièrement contrôlés et mis à jour.

  3. Conformément à l'Exigence 1.4, le GMP doit veiller à ce que son protocole d'accord et son règlement intérieur actualisés couvrent clairement toutes les dispositions de l'Exigence 1.4.b et à ce que toute dérogation à ces règles dans la pratique soit notée publiquement et traitée. La société civile et l'industrie doivent formaliser les canaux d'engagement plus large des parties prenantes, notamment en élaborant, en approuvant et en publiant des procédures de nomination et de changement de représentants du GMP d'une manière ouverte et transparente. Le GMP est également encouragé à envisager de tenir un registre de présences et de publier les procès-verbaux du GMP en ligne, afin d'assurer une plus grande transparence des discussions et des décisions du GMP.

  4. Conformément à l'Exigence 1.5, la Sierra Leone doit veiller à ce que son plan de travail ITIE soit mis à jour chaque année et peut souhaiter utiliser les directives les plus récentes pour s'assurer que les développements récents et tous les aspects requis par la Norme ITIE sont incorporés. Ce faisant, le GMP doit consulter un large éventail de parties prenantes, y compris celles qui ne sont pas directement représentées au GMP.

  5. Conformément à l'Exigence 2.2, la Sierra Leone devra rendre publiques les procédures d'attribution et de transfert de tous les permis miniers et pétroliers, y compris les critères techniques et financiers spécifiques, et toute déviation significative au cadre juridique et réglementaire applicable.

  6. Conformément à l'Exigence 2.6.b, la Sierra Leone devra veiller à ce que, lorsque le gouvernement et les entreprises d'État ont accordé des prêts ou des garanties de prêts à des sociétés minières et pétrolières opérant dans le pays, les détails relatifs à ces prêts et garanties soient clarifiés, ainsi que les détails de toute transaction y relative. La Sierra Leone est prié de réexaminer ces questions chaque année, afin d'assurer un compte rendu complet de la participation de l'État dans le secteur extractif.

  7. Conformément à l'Exigence 3.2, le Gouvernement de la Sierra Leone devra veiller à ce que tous les volumes et toutes les valeurs de production, y compris pour le sous-secteur de mine artisanale et à petite échelle, soient accessibles au public et fassent l'objet de rapports.

  8. Conformément à l'Exigence 4.1.a, la Sierra Leone devra veiller à ce que tous les paiements importants effectués par les entreprises extractives soient pris en compte dans la détermination du périmètre de réconciliation. Toute omission doit être documentée et justifiée. Il ne devrait exclure que les entités dont il est prouvé que les paiements ne sont pas importants, conformément à l'Exigence 4.1.c. Le GMP devra également veiller à ce que le gouvernement déclare unilatéralement toutes les recettes du secteur extractif, par flux de revenu individuel, indépendamment de leur inclusion dans le périmètre de réconciliation, comme prévu par l'Exigence 4.1.d.

  9. Conformément à l'Exigence 4.3, la Sierra Leone est tenu d'examiner si des accords, ou un ensemble d'accords, prévoient la fourniture de biens et de services (y compris des prêts, des subventions et des travaux d'infrastructure), en échange total ou partiel de droits d'exploration ou de production pétroliers ou miniers. Pour ce faire, le GMP et l'Administrateur indépendant doivent comprendre les termes de tout accord et contrat pertinent entre l'État et les autres parties concernées, la valeur de ces accords et l'importance relative de ces accords par rapport aux accords classiques. Lorsque de tels accords sont jugé significatifs, le GMP et l'Administrateur indépendant doivent s'assurer que les Rapports ITIE fournissent un niveau de détail et de transparence proportionnel aux divulgations et au rapprochement des autres paiements et flux de revenus.

  10. Conformément à l'Exigence 4.6, la Sierra Leone devra entreprendre un examen complet des impôts directs et des prélèvements auxquels les entreprises extractives sont soumises au niveau infranational. La Sierra Leone devra veiller à ce que soient mis en place des mécanismes d’information permettant d'estimer le montant total des paiements infranationaux au Sierra Leone et de déterminer si les paiements infranationaux sont significatifs. Le GMP devra fournir une explication détaillée de la façon dont ces paiements sont déterminés, payés et gérés. Le cas échéant, la Sierra Leone devra veiller à ce que des informations conciliées sur les paiements significatifs effectués par toutes les entreprises aux entités gouvernementales infranationales et sur la collecte des paiements soient accessibles au public.

  11. Conformément à l'Exigence 4.9.a, L’ITIE exige une évaluation visant à déterminer si ces paiements et revenus font l’objet d’un audit indépendant crédible, conformément aux normes internationales en matière d’audit. Conformément à l'Exigence 4.9.b.iii et aux Termes de Reference standard de l'Administrateur indépendant approuvé par le Conseil d'administration de l'ITIE, le GMP et l'Administrateur indépendant devront :

    1. Convenir de formulaires de déclaration avant la collecte des données

    2. Veiller à ce que l'Administrateur indépendant fournisse une évaluation claire et catégorique de l'exhaustivité et de la fiabilité des données (financières) présentées.

    3. S'assurer que l'Administrateur Indépendant fournit une évaluation du niveau de conformité des entreprises et entités gouvernementales dans le cadre du processus de reporting ITIE aux exigences d’assurance qualité convenues pour les informations qu’ils ont déclaré. Toute lacune ou faiblesse dans les rapports à l'Administrateur indépendant doit être divulguée dans le Rapport ITIE, y compris la désignation des entités qui n'ont pas respecté les procédures convenues, et une évaluation de l'impact que cela pourrait avoir sur l'exhaustivité et la fiabilité du Rapport ITIE.

12.         Conformément à l'Exigence 5.2, la Sierra Leone devra veiller à ce que les transferts infranationaux de recettes du secteur extractif soient rendus publics, lorsque ces transferts sont prescrits par la législation nationale ou un autre mécanisme de partage des recettes. En outre, la Sierra Leone devra publier les montants détaillés des transferts calculés conformément à la formule de calcul des recettes pertinentes à chaque entité infranationale au titre du Diamond Area Community Development Fund (DACDF) et des redevances superficialités qui sont distribués par le gouvernement central. Enfin, la Sierra Leone devra veiller à ce que les transferts effectifs soient divulgués en détail et résumés, en soulignant tout écart par rapport aux calculs statutaires.

13.         Conformément à l'Exigence 6.1, la Sierra Leone devra veiller à ce que les dépenses sociales obligatoires, telles que les dépenses au titre des accords de développement communautaire, soient présentées de manière exhaustive chaque année de référence. Pour toutes les dépenses sociales obligatoires significatives, les entreprises sont tenues de divulguer la nature et la valeur des transactions, en espèces ou en nature, et de veiller à ce que les informations soient ventilées par bénéficiaire et à ce que les noms et fonctions des tiers bénéficiaires soient précisés. La Sierra Leone est encouragé à réconcilier les dépenses sociales obligatoires et à envisager de divulguer des informations sur les dépenses sociales volontaires des entreprises.

14.         Conformément à l'Exigence 7.1, la Sierra Leone devra assurer la diffusion en temps voulu des données et des conclusions de l'ITIE ainsi qu'une sensibilisation efficace des principales parties prenantes. Il devra également veiller à ce que la politique de données ouvertes de la SLEITI soit mise en œuvre dans la pratique. Pour renforcer la mise en œuvre, la Sierra Leone pourrait souhaiter veiller à ce que des activités réalistes liées à la diffusion et à la sensibilisation soient dûment mises en œuvre dans le plan de travail. La Sierra Leone est encouragée à entrevoir des moyens créatifs de diffuser les données ITIE afin de renforcer la contribution de l'ITIE au débat public. Il y a eu des preuves que les organisations de société civile ont utilisé les données des Rapports ITIE dans le passé. Toutefois, ces rapports ne sont pas récents, ce qui indique que les activités des organisations de la société civile dans le secteur extractif en Sierra Leone ont ralenti.

Le gouvernement et le Groupe multipartite sont invités à prendre en considération les autres recommandations figurant dans le rapport du Validateur et dans l’évaluation initiale du Secrétariat international et à consigner, dans le prochain rapport annuel d’avancement, la suite donnée par le Groupe multipartite à ces recommandations.

Contexte

Le gouvernement de la Sierra Leone s’est engagé à mettre en œuvre l’ITIE en juin 2006 et a été admis en tant que pays candidat à l’ITIE en février 2008. Le processus de Validation a débuté le 1er juillet 2018. Conformément aux procédures de Validation, une évaluation initiale [anglais] a été préparée par le Secrétariat international et un projet de rapport de Validation a été préparé par le Validateur Indépendant [anglais]. Les commentaires du Groupe multipartite [anglais] et l’entreprise Sierra Rutile / Iluka Resources [anglais] ont été reçus le 4 avril 2019. Le Validateur Indépendant les a étudiés et a répondu au Groupe multipartite, avant de finaliser le rapport de Validation [anglais | français].

Le Comité de Validation a examiné le dossier le 23 mai 2019. En se fondant sur les commentaires et délibérations des membres du comité, un papier revu et corrigé a été à nouveau présenté le 29 Mai 2019, incluant des amendements à la proposition de décision du Conseil d’administration concernant l’engagement du collège industrie, notant que certaines défaillances relevées par le Validateur ayant trait à l’engagement du collège de l’industrie sont résolues dans l’Exigence 1.4. Se basant sur les constatations ci-dessus, le Comité de Validation a convenu de recommander la fiche d’évaluation et les mesures correctives figurant ci-après.

Le Comité a également décidé de recommander uneévaluation globale de « progrès significatifs » accomplis dans la mise en œuvre de la Norme ITIE 2016. L’Exigence 8.3.c. de la Norme ITIE stipule que :

ii    Évaluations générales. En vertu du processus de Validation, le Conseil d’administration de l’ITIE fera une évaluation de la conformité générale à l’ensemble des exigences de la Norme ITIE.

                 …

c. iv Progrès significatifs. Le pays sera considéré comme un pays candidat et tenu de prendre des mesures correctives avant la deuxième Validation. 

Le Comité de Validation a convenu de recommander une période de 18 mois pour la prise des mesures correctives. Cette recommandation tient compte de la relative importance des défis recensés et vise à aligner l’échéance de Validation sur le calendrier des prochains Rapports ITIE de la Sierra Leone.

Scorecard for Sierra Leone: 2019

Assessment of EITI requirements

  • Not met
  • Partly met
  • Mostly met
  • Fully met
  • Exceeded
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Overall Progress

MSG oversight

1.1Government engagement

Sierra Leone faced several challenges in recent years. In 2014-2018, there was ineffective government engagement. This seems to have been resolved with a renewed leadership of SLEITI. The government has escalated government leadership of EITI to higher levels and enhanced its engagement. The government also funds most of SLEITI implementations.

1.2Company engagement

The Board considered that company engagement has been meaningful, but expects significant improvements. While there are no barriers, companies are not fully and effectively engaged. There appears to be no forum, either formal or ad hoc, through which industry can coordinate its activities as a constituency.

1.3Civil society engagement

CSOs are able to be fully, actively engaged in the design, implementation and evaluation of the EITI process without coercion. The main barrier for access to the MSG appears to be due to issues of internal coordination, resulting in insufficient consultations, creating a disconnect between the wider constituency’s demands and EITI implementation.

1.4MSG governance

Statutory rules were recently updated, although not followed in practice. Rules for MSG membership are unclear and there are concerns about inadequate representation, particularly for civil society. CSOs have not refreshed their members since MSG formation, in breach of the agreed rules. There is no transparent procedure for appointing members to the MSG.

1.5Work plan

The MSG’s objectives have not changed since 2016. The 2017-2019 workplan was costed and available online, but the MSG have not updated a workplan for 2018 onwards. Still, evidence suggests SLEITI does use workplans and APRs as planning and monitoring tools for EITI implementation.

Licenses and contracts

2.2License allocations

The 2016 EITI Report adequately describes that license allocations are made at the discretion of the Minister of Mines and Mineral Resources, although an assessment is provided by a Minerals Advisory Board. Their assessments of technical and financial criteria are not clear, nor whether there are deviations from license awards procedures.

2.3License register

Mining licenses of all material and non-material companies are accessible through an online repository, although it does not cover artisanal licenses. Based on a sample of entries all required information is described in the registry. A pilot cadastre is available via the Petroleum Directorate’s although it does not yet contain all required information.

2.4Policy on contract disclosure

Despite not having a general government policy on contract disclosure, the interpretation is that they should be transparent due to enabling provisions in sector-specific legislation. In addition, current reforms are underway demanding publication of mining contracts. So far, six agreements are accessible, as are their environmental impact assessments.

2.1Legal framework

The 2016 EITI Report describes and references most aspects of the legal framework and fiscal regime governing the mining and petroleum sectors. The does not fully delve into the contents or changes associated with reforms, but any gaps uncovered are minor and not significant for the sector during the period under review.

2.5Beneficial ownership

Not assessed

Although the Government of Sierra Leone does not yet have a policy in place for beneficial ownership disclosure, the commitments made by the current administration show promise for the future development of policies, laws and amendments related to beneficial ownership disclosure. One company, Koidu Limited, have published its beneficial owners.

2.6State participation

Although state participation is not related to upstream extractive sector activities, the MSG did not discuss definitions or applicability of this requirement. Evidence suggest that Sierra Rutile Limited repaid a significant loan in 2016 which was not covered in the report, constituting a significant gap in coverage of state loans to extractives companies.

Monitoring production

3.1Exploration data

The 2016 EITI Report provides a general overview of the country’s extractive industries, including significant exploration activities.

3.2Production data

Production data for large scale mining is available for 2016. However, production from artisanal and small-scale mining was not available, although official reporting of the Bank of Sierra Leone should include such information, as cited in previous reports. Given this weakness, the overall objective of the requirement has not been met.

3.3Export data

The 2016 EITI Report provides export volumes and values for all mineral commodities exported in 2016, disaggregated by subsector, companies and commodities. It is possible to estimate the location of exports based on data provided.

Revenue collection

4.3Barter agreements

There is no evidence to suggest that barter agreements or infrastructure provisions have been discussed. In fact, some stakeholders allude to the existence of such arrangements. In the absence of confirmation from companies and government that there are no such arrangements, information is insufficient to conclude that the requirement is not applicable.

4.6Direct subnational payments

Payments to subnational government entities are widely considered one of the main challenges in Sierra Leone. Evidence is often contradictory regarding oversight of subnational payments, and there are concerns surrounding the lack of public overview of all subnational payments. However, these views have not been well reflected in EITI Reports.

4.7Disaggregation

All reconciled financial data is disaggregated by company, revenue stream and government entity. The report does not provide evidence of project-level reporting, although this is not yet required under the EITI Standard. Still, evidence from third-party sources imply that much revenue information may already be available disaggregated by project.

4.9Data quality

SLEITI used the procedures approved by the EITI Board. The report clarifies the practice of reporting entity audits and which companies failed to adhere to agreed assurances, including the significance of their omissions. It does not assess the comprehensiveness of reconciled financial data and summary data was not completed by the commencement of Validation.

4.1Comprehensiveness

The report provides full government disclosure disaggregated by revenue stream in the 2016 EITI Report. The key concern is the exclusion of capital gains taxes from the scope of reconciliations, without justification, although a large CGT payment did take place. Additionally, four companies did not report payments worth 26% of total government revenues from extractives.

4.2In-kind revenues

Not applicable

The 2016 Report confirms that no state-owned enterprise exists through which government receives in-kind revenues, nor does any private company provide revenues in kind.

4.4Transportation revenues

Not applicable

The report states that there were no transportation revenues in 2016. Payments uncovered during Validation revealed flat-fee revenues and not tariffs associated with transportation of commodities.

4.5SOE transactions

Not applicable

The report does clarify that there were no state-owned enterprises in the upstream extractive sector giving rise to revenues to the government.

4.8Data timeliness

Although online publication of the 2016 SLEITI Report was delayed to after the commencement of Validation, stakeholder consultation and other documentation implies that EITI data was available ahead of the two-year deadline.

Revenue allocation

5.1Distribution of revenues

The report explains how revenues are recorded in the Consolidated Revenue Fund and thus in the national budget. The report is slightly unclear regarding the inclusion of a specific company’s surface rent payments, although these issues are covered under the assessment of direct subnational payments and subnational transfers (see Reqs 4.6 and 5.2).

5.2Subnational transfers

Koidu Limited’s surface rent payments, and a comparison between notional and actual transfers are available through the report. In addition, the report covers revenues transferred to the Diamond Area Community Development Fund for redistribution, and the statutory revenue-sharing formula. However, the value of executed DACDF transfers is missing.

5.3Revenue management and expenditures

Not assessed

This requirement is not considered for assessing progress towards the EITI Standard. It is nonetheless encouraging that the MSG has made some attempt to including information on the budget-making and auditing processes as well as providing information on the resource dependence of the Sierra Leonean economy.

Socio-economic contribution

6.1Mandatory social expenditures

The report does attempt to disclose mandatory social expenditures under Community Development Agreements. In the end only Sierra Minerals Holding No.1 Limited reported their transactions to a development fund. There is no explanation why the other seven companies did not report, and financial data is not reconciled.

6.2Quasi-fiscal expenditures

Not applicable

The International Secretariat’s initial assessment is that this requirement is not applicable in Sierra Leone in the year under review (2016). The 2016 EITI Report confirms the lack of extractives SOEs in Sierra Leone in 2016.

6.3Economic contribution

The report adequately describes the extractive industries’ contribution, in absolute and relative terms, to gross domestic product, exports, government revenues, employment as well as some information on the location of mining production.

Outcomes and impact

7.2Data accessibility

Not assessed

Sierra Leone has made data for EITI Reports up to 2016 available in open formats, using the IMF’s Government Finance Statistics (GFS) classification. The online repository, Minerals Cadastre Administration System, has been strengthened with data from the EITI reports while improving on data accessibility.

7.4Outcomes and impact of implementation

The 2017 annual progress report provides an overview of activities carried out in 2017 and an assessment of progress towards individual EITI Requirements. It documents the MSG’s responses and follow-up. It provides an assessment of progress made against the workplan objectives and the MSG’s assessment of impacts and outcomes of EITI implementation.

7.1Public debate

The 2015 and 2016 EITI Reports are written in clear English. Prior reports had been actively promoted and disseminated through public meetings, stimulating debate on extractives revenue management. However, there was a significant slowdown in dissemination and outreach; prior evidence of CSOs analysing data from EITI Reports, have slowed in recent years.

7.3Follow up on recommendations

The MSG, through their technical committee, have followed up on recommendations from past EITI Reports. The 2017 annual progress report documents progress on following up on past recommendations, and some reforms could be directly linked to EITI. There is evidence of MSG investigation of discrepancies, but it has reduced in recent years (2014-2016).